#Entre deux mondes
Il y a chez nikiNeuts l’évidente conscience de notre finitude, son histoire est faite du côtoiement enfantin de la mort et de l’expérience adulte de la vie: mémoire des parcours de leur début à leur fin et «collection» des objets fétiches du souvenir. Entre abstraction et figuration, entre rêve et conscience, les fantasmatiques personnages hybrides de nikiNeuts empruntent à la symbolique et à la métaphore les signes affirmés de leur existence. Les traits, comme autant de fils arachnéens, piègent sur la toile les encres acryliques et les couleurs à l’huile et de leur victoire naissent les figures. Êtres primitifs, femmes universelles, c’est à notre propre nature, prétendument divine mais certainement humaine et animale que l’œuvre de nikiNeuts renvoie. Piero Cavalleri – Peintre et galeriste – 2015
#Expressionnisme01
Projection d’une subjectivité qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle
Hommes, femmes, enfants, animaux, anges et démons peuplent l’univers singulier de l’artiste. Sorciers polymorphes, les personnages que nikiNeuts couche sur ses toiles n’ont de cesse de se mouvoir. Tous et tout dans l’œuvre de cette artiste-peintre s’agitent et se métamorphosent à l’infini. Les couleurs, les formes, la matière et les patines varient, se cumulent, se mêlent les unes aux autres, donnant tour à tour naissance à des êtres anthropomorphes pour certains, zoomorphes pour d’autres.
Astrid Louarn – Médiatrice d’art contemporain – 2012
Si l’on devait qualifier l’univers de NikiNeuts, c’est le mot onirisme qui viendrait en premier à l’esprit. De l’encre noire, un trait fluide, des couleurs fluo qui donnent de la matière à ses troublantes toiles. L’imagerie presque enfantine et très féminine n’est pourtant pas dénuée d’une pointe de violence qui transparaît au travers du geste de cette artiste complexe. S’ajoutent à sa production de toiles des œuvres numériques où NikiNeuts nous transmet sa vision de l’inconscient humain, empli de contradictions, de mythes étranges et fantasmagoriques.
Marie Giovani – journaliste – 2012